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Laurent Wetzel, Macron, et la colonisation française

Pour notre « Lundi » du 5 février 2018, notre invité, Laurent Wetzel, a choisi de nous parler de la colonisation française. Voici sa conférence.

La colonisation française, un « crime contre l’humanité » ?

Vous vous en souvenez, c’est Emmanuel Macron, candidat à la présidence de la République, qui a déclaré le 15 février 2017 : « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. »

Je ne traiterai pas de l’ensemble des colonies et protectorats qui formaient l’ancien Empire colonial français, de l’Indochine à l’Afrique noire en passant par la Tunisie et le Maroc. Le sujet serait beaucoup trop vaste. Je m’en tiendrai au cas algérien. Pourquoi ? D’abord parce que cette déclaration, Emmanuel Macron l’a faite à Alger, sur une chaîne de télévision algérienne, en indiquant qu’elle concernait l’Algérie. Ensuite, parce que l’Algérie a tenu, à bien des égards, une place spécifique et particulièrement importante dans le système colonial français. Quelques rappels à ce propos :

–  La conquête de l’Algérie a été la plus ancienne et la plus longue de nos conquêtes coloniales au XIXe siècle, de 1830 à 1857, voire à 1871 si on y inclut le soulèvement du Constantinois à cette date.

–  Elle a été la plus coûteuse en vies humaines pour les Français comme pour les autochtones, sans doute 100 000 victimes côté français, 200 000 côté algérien.

–  Elle a été notre seule colonie de peuplement, attirant des Français, mais aussi des Espagnols, des Italiens, des Maltais, au nombre d’un million à la veille de son indépendance en 1962.

–  Elle est devenue en 1848 partie intégrante du territoire français, composée de trois départements. Cela à la différence de tous nos autres colonies et protectorats.

–  Elle a servi de refuge et de plateforme au cours de la Seconde Guerre mondiale.

–  La guerre d’indépendance de l’Algérie de 1954 à 1962 a secoué la vie politique intérieure française avec des conséquences qui se font encore sentir pour la 
France et pour l’Algérie. 
La domination de la France sur l’Algérie durant 132 ans fut-elle un « crime contre l’humanité » comme l’a déclaré Emmanuel Macron ? 
Soulignons d’abord qu’il y a des concepts qu’il ne faut pas banaliser ni galvauder au risque de les dévaluer ou de leur enlever toute signification. La notion de « crime contre l’humanité » fait partie de ces concepts-là. Cette expression est 
apparue dans le droit international à l’occasion du procès de Nuremberg en 1945-1946 ; le Tribunal militaire international chargé de juger les dirigeants nazis en fit un chef d’accusation ainsi défini : « L’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles avant ou après la guerre ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux. » La déclaration d’Emmanuel Macron signifie que nous aurions commis de tels crimes dans nos colonies, à commencer par l’Algérie à laquelle nous devrions selon lui des « excuses ».

Notons d’abord qu’il est le premier et le seul parmi nos dirigeants politiques récents à avoir caractérisé ainsi la colonisation, à faire repentance et à présenter à ce titre des « excuses ». Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont refusé de le faire tout en parlant de la colonisation comme d’un « système injuste et brutal ».

La plupart des spécialistes de l’histoire algérienne ont désapprouvé les propos d’Emmanuel Macron. Guy Pervillé par exemple, mon camarade de promotion à l’Ecole normale supérieure, a fait remarquer que, si la domination de la France sur l’Algérie fut un « crime contre l’humanité » appelant des « excuses » de la part la France, il faut aussi qualifier de « crime contre l’humanité » la domination de la Turquie sur l’Algérie depuis le XVIe siècle, cette domination s’exerçant avec des méthodes extrêmement violentes notamment pour briser les révoltes des tribus de l’intérieur. Emmanuel Macron n’accuse pourtant pas en l’espèce la Turquie de « crime contre l’humanité » et ne lui demande pas des « excuses » envers l’Algérie.

Parmi ces mêmes spécialistes, il n’y en eut qu’un pour approuver Emmanuel Macron : ce fut Benjamin Stora. Benjamin Stora, je l’ai connu dés 1983 lors des élections municipales de Sartrouville où il était lui aussi candidat, mais sur une liste trotskiste. Dans une interview au Parisien, il a même déclaré le 17 février 2017 : « Les crimes contre l’humanité incluent aussi bien des génocides comme la Shoah ou celui des Arméniens que des massacres de masse comme ceux qui ont été perpétrés en Afrique ou en Algérie. » On appréciera l’amalgame. En tout cas, Emmanuel Macron l’a apprécié puisqu’il lui a demandé de l’accompagner lors de son voyage officiel à Alger le 6 décembre dernier. Une précision intéressante : dans la même interview, Benjamin Stora a prétendu que Michel Rocard avait déjà parlé à propos de la guerre d’Algérie d’un « crime des Français contre l’humanité », mais Michel Rocard n’est pas une référence : en 1970 il déclara à propos du Goulag des Caraïbes que « le socialisme cubain avait un caractère extraordinairement joyeux, que la révolution cubaine se faisait tous les jours dans la joie la plus profonde, que l’exemple de Cuba montrait qu’il arrive que les expériences de socialisme aient une dimension de félicité collective » ; le même Rocard déclara en 1974 à Tripoli que « la Révolution libyenne, celle du colonel Kadhafi, constituait une étape décisive dans l’évolution politique de la Patrie arabe dont le monde a tellement besoin ». On n’insistera pas davantage sur les divagations de Benjamin Stora et Michel Rocard.

Notons ensuite que, pour qu’il y ait des « crimes contre l’humanité », il faut qu’il y ait des « criminels contre l’humanité ». Emmanuel Macron en a exclu deux catégories : les rapatriés auxquels il a expliqué qu’ils n’avaient pas fait de « crime contre l’humanité » et qu’« il respectait éminemment ce qu’ils avaient vécu », tout en refusant de leur présenter ses « excuses » ; les anciens combattants auxquels il envoya un message pour leur expliquer que « ces propos ne leur étaient destinés en rien et qu’il avait simplement voulu reconnaître une responsabilité de l’État français à laquelle nous ne devions pas nous dérober ».

Ainsi, selon Emmanuel Macron, ce serait l’État français qui a été durant la colonisation responsable de « crimes contre l’humanité ». Mais il faut être précis et concret. L’État français, ce sont ceux qui ont dirigé la France durant la guerre de conquête de l’Algérie et durant la guerre d’indépendance. Ainsi Charles X, Louis-Philippe et Napoléon III auraient été des « criminels contre l’humanité », même si à l’époque cette qualification juridique n’existait pas. Seraient aussi des « criminels contre l’humanité » le général de Gaulle, chef de la France libre, qui a ordonné la répression des émeutes de Sétif et de Guelma en 1945 et a poursuivi la guerre d’Algérie après son retour au pouvoir de 1958 à 1962, Pierre Mendès-France, ancien des Forces aériennes françaises libres, qui a déclaré en novembre 1954 : « Les départements de l’Algérie constituent une partie de la République française. Ils sont français depuis longtemps et d’une manière irrévocable. », et qui a nommé en 1955 Gouverneur général de l’Algérie Jacques Soustelle rallié à la France libre dés juillet 1940, Edgar Faure, Procureur adjoint au Tribunal de Nuremberg, Président du Conseil en 1955, Guy Mollet, tôt engagé dans la Résistance, Président du Conseil en 1956-1957. Autant de « criminels contre l’humanité » qui échapperont tout de même à un nouveau procès de Nuremberg. D’abord parce qu’ils sont morts et qu’on ne juge pas les morts. Ensuite parce que les accords d’Evian, signés en mars 1962 entre le gouvernement français et le FLN, étaient fondés sur l’amnistie de toutes les violences commises des deux côtés.

Quelques jours plus tard à Toulon, devant un auditoire de rapatriés et de descendants de rapatriés, Emmanuel Macron, sentant peut-être qu’il était allé trop loin, n’a plus présenté la colonisation comme un « crime contre l’humanité », mais comme un « crime contre l’humain », expression qui n’a jamais correspondu à une qualification juridique. Il a ajouté que ce « crime contre l’humain » consistait en « barbarie, tortures, et crimes terribles ». Et il est vrai qu’il y eut beaucoup de crimes, de massacres et d’atrocités commis par les Français, mais aussi par les Algériens depuis le début de la conquête de l’Algérie en 1830 jusqu’à son indépendance en 1962, tout simplement parce que la conquête de l’Algérie et son accès à l’indépendance ont provoqué des opérations guerrières et qu’il n’y a pas d’opérations guerrières sans crimes, sans massacres ni atrocités.

Parlons d’abord de la conquête de l’Algérie, qui ne résultait d’ailleurs ni d’un plan concerté, ni au début d’un dessein colonial. En prenant la décision de s’emparer d’Alger, on sait que Charles X, le dernier roi de France, n’avait aucunement l’intention de s’engager dans la conquête de l’Algérie. Il ne s’agissait que d’une opération limitée destinée à sauver son trône. Louis-Philippe, le dernier roi des Français, ne s’est résigné qu’après plusieurs années d’hésitations et quelques traités avortés à décider l’occupation totale du territoire algérien.

La guerre de conquête de l’Algérie fut particulièrement meurtrière et atroce. Bugeaud, général puis maréchal, ordonna une guerre de razzia qui empêchait les rebelles algériens de semer, de récolter, et de pâturer jusqu’à leur reddition. En 1845, le colonel Pélissier, futur maréchal de France, ordonna d’enfumer dans des grottes des centaines de musulmans, rebelles, femmes, enfants et vieillards. Bugeaud le couvrit, malgré de nombreuses protestations dans la presse parisienne et à la Chambre des Pairs : « Le désastreux évènement des grottes, expliqua-t-il, évitera bien du sang à l’avenir. » Cette violence n’était pas unilatérale. L’historien Daniel Rivet raconte : « Inexpiable, la guerre l’est instantanément. Dés l’été 1830, les collaborateurs des Français sont brûlés vifs ou ont les yeux arrachés en châtiment de leur aide aux infidèles. Les Algériens perpétuent l’usage en vigueur sous les Turcs de livrer des paires d’oreilles coupées sur leurs ennemis pour attester du caractère irréversible de leur prise de parti. Les combats tournent à l’atroce immédiatement. En novembre, des Moudjahidines mutilent une cinquantaine de canonniers surpris dans un combat d’arrière-garde en Mitidja. Une cantinière a les entrailles arrachées, le nez, les oreilles et les seins coupés et fourrés dans l’abdomen. La sauvagerie des indigènes rejaillit sur l’occupant par effet de contagion mimétique. »

Le 6 décembre dernier à Alger, Emmanuel Macron a souhaité raviver la relation entre la France et l’Algérie en promettant la restitution des crânes de 37 rebelles tués au combat, rapportés comme autant de trophées et conservés au musée de l’Homme à Paris. Mais il faut savoir qu’en 1839 l’émir Abdelkader a fait décapiter 200 prisonniers français dont les têtes ont été promenées dans des paniers, également en guise de trophées.

Cependant cette guerre de conquête ne fut pas une guerre de quasi- élimination des autochtones à la différence des guerres de conquête de l’Amérique, de l’Australie ou de la Nouvelle-Zélande. De 1847 à 1920 la population musulmane d’Algérie est passée de 3 à 5 millions d’habitants. Durant la guerre d’indépendance de l’Algérie, il n’y a pas eu non plus un génocide, loin de là : de 1954 à 1962, la population musulmane passa de 9 millions à plus de 10 millions. Et la guerre d’Algérie ne fit en aucun cas 1,5 million de victimes musulmanes de 1954 à 1962 comme le prétendent les dirigeants algériens depuis 1962.

La guerre d’Algérie n’en fut pas moins meurtrière et atroce. Mais, à la différence de la guerre de conquête, ce ne fut pas la France qui la déclencha, ce furent les insurgés algériens, et les opérations militaires conduites par la France intervinrent en riposte. Certes, il y avait eu beaucoup d’injustices et d’humiliations infligées aux Algériens par les Européens, mais elles étaient en train de s’atténuer voire de disparaître depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et ne justifiaient pas le retour de la violence sur le sol algérien. La non-violence aurait pu inspirer les indépendantistes algériens comme elle a inspiré le Mahatma Gandhi et le Pasteur Martin Luther King.

Il est vrai que la répression de ces violences était souvent impitoyable, mais les violences initiales des rebelles étaient particulièrement féroces. Rappelons à ce propos certains aspects des émeutes de Sétif et de Guelma qui préfigurèrent en 1945 la guerre d’Algérie à proprement parler et citons ces extraits du rapport alors établi pour le gouvernement français par le général Tubert : « Tout part de Sétif le 1er mai. Une manifestation dégénère. Les émeutiers se répandent dans la ville, assaillant à coups de feu, de couteaux ou de bâtons les Européens rencontrés dans les rues ou assis à la terrasse des cafés. Les femmes poussent des “youyou” d’encouragement. Un agent des PTT, secrétaire de la section locale du PCF, est jeté à terre d’un coup de gourdin, un coup de couteau lui perfore la plèvre, ses poignets sont sectionnés à coups de hache. Pendant près de quatre jours, tout le Constantinois s’enflamme. 103 Européens sont assassinés. Plusieurs femmes, dont une de 84 ans, sont violées. Les cadavres dans la plupart des cas ont été affreusement mutilés. Les parties sexuelles coupées et fourrées dans la bouche, les seins des femmes arrachés. Les émeutiers s’acharnaient sur les cadavres pour les larder à coups de couteau. Les enfants ne sont pas épargnés : l’un de trois ans est tué d’une balle dans la tête, l’autre de 13 ans est grièvement blessé de trois coups de couteau. » À ces émeutes, le général de Gaulle et son gouvernement, soutenus sans réserve par le PCF, ripostèrent en confiant au général Duval le soin de conduire une répression implacable : 40 000 hommes entrèrent en action, appuyés par des blindés, l’aviation et la marine. 660 coups de canon furent tirés. 44 mechtas furent bombardées ou incendiées. Des insurgés furent jetés vivants depuis des falaises ou poussés hors d’avions en vols.

Si je vous ai raconté Sétif et Guelma avec ces détails, c’est parce que de telles scènes abondèrent durant la guerre d’Algérie, avec des violences émanant d’abord des rebelles. Lorsqu’à la Toussaint 1954 éclata l’insurrection, leurs premières atrocités frappèrent un caïd et deux instituteurs français : les Monnerot, partis enseigner dans les Aurès. Ainsi commença des deux côtés l’engrenage de la violence avec une véritable guerre opposant des dizaines de milliers de fellaghas du FLN et 400 000 militaires français, soldats du contingent, parachutistes, légionnaires, commandos de l’air et de la marine, disposant d’un matériel moderne, blindés, hélicoptères, avions, etc. Cette guerre, il n’est pas question ici de vous la raconter. J’indiquerai seulement qu’elle se termina pour la France par une victoire militaire, mais par une étonnante capitulation politique entraînant, entre autres, un exode tragique pour un million de pieds-noirs.

Quelques mots cependant sur le problème de la torture qui a suscité tant de débats. Il y eut, c’est vrai, emploi de la torture non pas généralisé, mais incontestable, en réplique au terrorisme que le FLN avait systématiquement mis en œuvre dans les grandes villes de la côte algérienne en 1956. De quoi s’agissait-il, par exemple dans la bataille d’Alger ? Des bombes éclataient tous les jours dans les tramways, les cinémas, les bars, les dancings, les réverbères, faisant des centaines de victimes européennes et musulmanes. Face à ce terrorisme urbain, comment réagir ? Où est le devoir pour celui dont la mission est d’assurer la sécurité d’une population tout entière ? Des bombes sont cachées, prêtes à tuer demain. Un homme que vous tenez entre les mains sait sûrement ou vraisemblablement où elles sont dissimulées. Quelle sera alors l’attitude à tenir ? Ce dilemme n’appelle pas des effets de tribune. Le choix est entre la souffrance d’un homme, une souffrance qui dégrade aussi celui qui l’inflige, et la mort de dizaines d’innocents. Ce choix est terrible.

Il faut enfin insister sur le fait que le FLN massacra beaucoup plus de musulmans que d’Européens. Il y avait aussi du terrorisme dans les campagnes et il frappait surtout les musulmans : des gardes champêtres, des gardes forestiers, des conseillers municipaux, des paysans et même des ouvriers. Ce terrorisme-là n’était pas aveugle. Il était méthodique et très habilement utilisé : dans les campagnes, il s’agissait de faire le vide, de briser les structures administratives locales, d’intimider les indigènes, de manifester sa force et de substituer un autre ordre à l’ordre établi. Ce terrorisme rural fut tout aussi atroce. Le 20 août 1955, par exemple, dans le Constantinois à El Halia, les rebelles ne font pas de quartier, leurs victimes sont assassinées à coups de haches, de serpes, de pioches ou de couteaux et des enfants fracassés contre les murs. Le FLN s’en prit aussi aux combattants musulmans du Mouvement Nationaliste Algérien (MNA) créé par Messali Hadj, également indépendantiste : le FLN tua 20 000 membres du MNA. Et puis il y eut bien sûr à partir du printemps 1962 le massacre par le FLN de 40 000 à 50 000 harkis et supplétifs qui trouvèrent la mort après d’horribles supplices. S’agit-il, selon Emmanuel Macron, de « crimes contre l’humanité » ou de « crimes contre l’humain » ?

La guerre d’indépendance n’est donc pas une expression exacte. Ce fut aussi une guerre civile. Elle a abouti à la dictature et à la pauvreté pour des millions de musulmans qui n’ont profité ni de la rente pétrolière, ni de ce que nous leur avons laissé, une agriculture autosuffisante et exportatrice, des écoles, des hôpitaux, des logements, des milliers de kilomètres de route et de voies de chemin de fer, des ports, des barrages, et tant d’autres équipements. Toutes réalisations qui sont aujourd’hui occultées par les autorités françaises elles-mêmes. Certes, en 2005, le Parlement a voté, à la quasi-unanimité, une loi stipulant entre autres que « les programmes scolaires français reconnaissent le rôle positif de la présence française outre-mer notamment en Afrique du Nord ». Mais, confrontés à un revirement de la « gauche » ainsi qu’aux protestations d’Abdelaziz Bouteflika qui qualifia cette loi de « cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme », Jacques Chirac et Dominique de Villepin décidèrent d’un commun accord de supprimer ce paragraphe de la loi qui avait pourtant été promulguée.

Aujourd’hui, des centaines de milliers d’Algériens vivent en France après avoir quitté l’Algérie pour s’installer dans l’ancienne métropole dont on leur avait dit tant de mal. Il faut les intégrer ou plutôt les assimiler, eux et leurs enfants, mais on n’y parviendra pas si on continue de leur apprendre à haïr la France en arguant de prétendus « crimes contre l’humanité ».

La déclaration d’Emmanuel Macron à Alger, le 15 février 2017, était historiquement inepte et politiquement irresponsable.