Hors de l’espace, point de salut!

Genre littéraire à part entière depuis le XIXe siècle, la science-fiction a connu quelques illustres précurseurs : Thomas More, Rabelais, Cyrano de Bergerac, Voltaire. Mais c’est avec Frankenstein de Mary Shelley (1818) que le genre a pris son essor, pour se diversifier presque à l’infini. Les voyages à travers le temps et l’espace sont innombrables, les mondes nouveaux imaginés par les auteurs sans limites. A quels besoins correspond cette littérature, qui connaît un prolongement notable dans le cinéma dès l’invention de celui-ci ? Serait-elle l’expression de l’insatisfaction de l’homme, obsédé par l’invention de mondes nouveaux, à l’intérieur du nôtre ou à l’extérieur? Telles sont les questions auxquelles répondra un auteur de romans de science-fiction, Alexis Brocas, par ailleurs rédacteur en chef adjoint de Lire/Le Magazine littéraire et enseignant à Sorbonne-Université. Alexis Brocas a publié avec beaucoup de succès une bonne demi-douzaine de romans, de science fiction, précisément, dont La Mort, j’adore (Sarbacane, 2009), Le Rêve du cachalot (Sarbacane, 2010), Un dieu dans la machine Sarbacane, 2018), La honte de la galaxie (Sarbacane, 2021).