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Commémorations 2022 : Molière

La France est le pays des commémorations. Nulle part ailleurs, les manifestations consacrées aux grands écrivains, artistes, inventeurs ne sont plus nombreuses. Et comme la France reste à beaucoup d’égard un pays jacobin, c’est-à-dire centralisé, elle dispose d’une instance nationale pour coordonner ces commémorations. Dans le temps, cette tâche incombait aux « Célébrations nationales », devenues après des polémiques entourant le nom de Céline étaient devenues les « Commémorations nationales », avant de disparaître, après de nouvelles polémiques autour de Maurras. Depuis janvier 2021, la mission de commémorer est assurée par l’Institut de France qui a crée le service « France Mémoire » placé sous l’autorité du Chancelier de l’Institut, Xavier Darcos, et dirigé par l’historien Yves Bruley, vice-président de l’Ecole Pratique des Hautes-Etudes. Vous trouverez sur son site quantité de renseignements intéressants qui vous inciterons à participer à l’un ou l’autre événement (https://www.institutdefrance.fr/commemorations-nationales). 

Cette année 2022, on ne commémorera pas seulement, parmi bien d’autres, la naissance de Joachim du Bellay, d’Edmond de Goncourt et de Gérard Philipe, la mort de François de Sales, d’Ernest Lavisse et de Marcel Proust, mais aussi, dès le mois de janvier et tout au long de l’année, le 400e anniversaire de la naissance du plus emblématique de tous les auteurs français, Molière (https://moliere2022.org). 

En première ligne, la Comédie-Française, qu’on appelle aussi la « Maison de Molière », avec une vingtaine de manifestations présentées ici par son administrateur général, Eric Ruf :

A ces célébrations de Molière participent aussi les universités de Fribourg, Lausanne et Genève, qui, ont lancé un projet de recherche soutenu par le Fonds  national Suisse, « Rire avec Molière » (https://wp.unil.ch/moliere22/). Un effort particulier sera fait en outre en direction du public scolaire. On ne peut que regretter que rien ne se fasse à Bâle, ni à l’université, ni au théâtre, ni dans les écoles. Nous essaierons de combler cette lacune en organisant, peut-être avec des partenaires, quelques manifestations autour du plus grand des hommes de théâtre français, auquel le magazine Lire/Le Magazine littéraire consacre un numéro spécial.