Bible et archéologie: une relation compliquée

Après avoir enseigné aux universités de Genève et de Lausanne, Thomas Römer a été nommé, en 2007, professeur au Collègue de France, dont il a été ensuite l’administrateur. Ses intérêts le portent vers une analyse historique et critique des écrits de l’Ancien Testament. Ainsi, il n’hésite pas à demander à l’archéologie de confirmer ou d’infirmer le récit biblique. Comme il tient à rendre accessibles ses recherches à un plus large public nombre de ses livres, comme L’Invention de Dieu (Paris, Seuil, 2014), Naissance de la Bible : comment elle a été écrite (Bruxelles, Le Lombard, 2028), L’Ancien Testament (Paris, P.U.F., 2019, coll. « Que sais-je ? ») ont paru chez des éditeurs de littérature générale. Dans un livre d’entretien avec Jacqueline Chabbi, Dieu de la Bible, dieu du Coran (Paris, Seuil, 2020), il explore les rapports entre christianisme et islam. Dans sa conférence, il revient sur les rapports parfois conflictuels entre archéologie et récit biblique.